L'Enfant qui devint fou d'amour d'Eduardo Barrios, un écrivain chilien des 19e et 20e siècles. J'ai trouvé glaçante cette histoire d'un gamin qui tombe précocement amoureux d'une jeune femme, en est malade, bascule dans la maladie mentale à cause de cette passion. Ce livre paru en 1915 est paraît-il devenu un classique au Chili.
Le même petit livre de poche inclut une 2e fiction,
Pauvre laid ! que j'ai préférée à celle qui précède même si c'est gris également. Un jeune homme grand mince et malhabile rêve de plaire et deux cousines s'écrivent, elles disent dans leurs lettres tout le mal qu'elles pensent de lui mais le prennent en pitié. Assez féroce. Il y a un certain humour tout de même. Mais un jour, une indiscrétion permet au jeune homme de découvrir ce que les deux filles écrivent à son sujet, et c'est un déchirement.
Pas marrant mais c'est court.
J'ai l'air de lire du gris mais mon moral est meilleur que mes lectures (je dois être un peu fou
La Fête sauvage d'Annie Mignard, éditions Le Chemin de Fer, me laisse avec des sentiments mélangés. A.M. brode autour d'un accident, d'un fait divers survenu début juin 1981 en Italie à Vermicino, près de Frascati, Latium (Lazio). Un petit garçon tombe dans un puits et on tente de l'en sortir, le sauvetage médiatisé est suivi par toute l'Italie. A.M. évoque la pietà, le paganisme, parle de fête mais je ne vois pas de fête là-dedans, je ne la suis pas sur ce point. Intéressant quand même, ce moment particulier où tout un pays suit le sauvetage d'un enfant, même le président de l'époque Sandro Pertini y est allé de son allocution pour encourager la jeune victime à tenir bon ! Je trouve que l'érudition avancée par A.M. se répète un peu et n'apporte pas tant que cela au livre.
"Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser" (Richard Bach)