J'ai beaucoup lu ce mois d'octobre. Il a 31 jours, ça promet

(Je lirai moins en février alors...)
Les Copains de Jules Romains. J'avais vu le film il y a des années mais il a fallu que ce soit l'année du centenaire de la publication des
Copains pour que je lise le roman. J'ai trouvé drôle, enlevé, surtout cette histoire du lieu de rendez-vous: au coin de la mairie d'Ambert (France) en Auvergne alors que le bâtiment de la mairie est rond. Ce livre m'a mis d'excellente humeur et j'en ai libéré un à Genève devant la Maison Ronde à Saint-Jean (rue Charles-Giron).
Le Raja de Jacques Lanzmann. C'était mon six millième livre enregistré mais le plus important c'est que j'ai eu un certain plaisir à lire cette histoire un peu folle, entre la France, Bali, l'archipel indonésien... Un vieux résidant de maison de retraite croise le chemin d'un jeune étudiant en médecine qui écoute son incroyable histoire: le résidant descend d'une lignée de rajahs indonésiens. On se retrouve plongé dans une époque, celle des comptoirs (possessions côtières, des ports en fait) français en Inde (Pondicherry, Karikal, Mahé... étaient Français jusque vers 1954) des Hollandais en Indonésie, des Japonais etc.
Elle portait un manteau rouge. Pierre Crevoisier publie là un roman dur, sans voiles, autour du sort tragique de Jacques, qui périt non sans avoir laissé un récit détaillé de... sa propre mort, en indiquant le lieu exact, la date et l'heure. Il meurt sur une route cévenole, après avoir foncé en voiture sur un camion chargé de bois; il avait minutieusement repéré les lieux, noté l'heure de passage du poids lourd afin de s'y jeter pile au bon moment. Et il ne s'est pas raté. Le frère du suicidé apprend peu à peu que le défunt avait, peu avant d'en finir, rompu avec une femme qui "portait un manteau rouge" et qu'il avait abordée dans d'étonnantes circonstances. Dans ce roman, on est confronté à des violences familiales, à des brutalités, à des malentendus. C'est éprouvant.
Les Amours auvergnates Un polar de Charles Exbrayat. Un tantinet daté. Mélange de vaudeville et de violence en Auvergne. Pas été très emballé. Les liaisons secrètes et l'horreur ne se marient pas bien dans cette fiction un peu superficielle même pas tellement satirique.
"Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser" (Richard Bach)